dimanche 6 décembre 2009

Facebook, réseau de divertissement ou outil d'enquête ?

Contrepied de http: http://christine-changementstechno.blogspot.com/

Présentation de la technologie


Facebook est un immense site de réseautage social mis en ligne en 2004 par Mark Zuckerberg, voir la photo ci-contre. (Facebook-danger.com, 2009 : En ligne) Cet étudiant de la réputée Université Harvard, était alors âgé de 20 ans et il a été considéré par Forbes comme le plus jeune milliardaire du moment. (Forbes, 2008 : En ligne) . Le site de réseautage était conçu à la base pour les étudiants de sa propre université. Il a cependant rapidement été élargi aux universités de Stanford, Yale et Columbia. Finalement, peu à peu, Facebook a intégré toutes les universités du pays pour finalement s’ouvrir au grand public le 26 septembre 2006.

Facebook permet de partager une foule de détails tel que l’âge, le métier, les loisirs, les pensées personnelles tout en facilitant les interactions entre internautes, plus particulièrement ce que le site appelle les "amis". Les interactions possibles sont le partage de données, de liens, de vidéos etc. Depuis quelques années déjà, le clavardage est aussi possible.

Le profil de l’utilisateur indique également les actions qu’il pose sur le site. De plus, il y a de nombreux groupes auxquels il est possible de se joindre comme «La Fédération professionnelle des journalistes du Québec» où «Le retour des Nordiques à Québec».

Depuis son accessibilité facilitée, le site a subi une très grande hausse de participation. La preuve est que le site vient de dépasser la barre des 350 millions d’utilisateurs. (Munger, 2009 : En ligne) Le site, en 2007, était le septième site web le plus visité de la toile. L’œuvre de Zuckerberg était alors à ce moment évalué à quelque 15 milliards de dollars. Signe de sa très grande popularité, « la firme de Bill Gates et Steve Ballmer a consenti à payer 240 millions de dollars pour obtenir seulement 1,6 % des parts de Facebook. » (Cormier, 2007 : En ligne) Microsoft a probablement sagement choisi son investissement lorsque l’on regarde le tableau suivant. (RBTF, 2009 : En ligne)



Présentation de la critique de Christine


Bien que Christine présente le point de vue des professionnels dans le lien de Facebook avec la communication publique, elle a choisi de donner le point de vue du public dans sa critique de Facebook. S’inspirant du site, elle s’est attardée sur trois points négatifs. Premièrement, la perte de temps, ensuite, la vie privée et finalement, une fonction en particulier de Facebook, c’est-à-dire, la recherche de personnes qui concerne les entreprises dans leur recherche de clientèle cible. Christine affirme que « Facebook est chronophage. » (Arsenault, 2009 : En ligne) Elle affirme qu’il n’est pas difficile de perdre beaucoup de temps dans les diverses applications et fonctions ludiques du site.

Elle met par la suite en garde les adeptes du site contre la transmission des données personnelles si ladite personne n’a pas activé les filtres de confidentialité disponible sur le site.

Finalement, Christine en a contre une fonctionnalité de Facebook. Il s’agit de la recherche de personnes qui ne s’avèrent guère pratique pour un particulier. Idem du côté des entreprises, elle affirme, en s’appuyant sur le site ConseilMarketing.fr, que « le ciblage des profils est très difficile ce qui est particulièrement problématique pour les entreprises qui désirent faire de la publicité ciblée. »


Accord et désaccord


À première vue et du point de vue public, je suis en accord avec Christine en ce qui à trait à la « chronophagie ». En tant qu’étudiant, il est tout à fait véridique que les applications du site Facebook sont chronophages. On peut affirmer que c’est un cercle vicieux. On regarde les photos et informations des profils de nos amis, on découvre de nouveaux amis Facebook que l’on connaît dans la vie réelle et on passe encore plus de temps sur ce site de réseautage.

Qu’en est-il du temps au travail ? Serait-il idiot loufoque de dire que Facebook peut faire augmenter la productivité au travail ?

Nous serions tous porter à répondre oui, mais je dirai le contraire en endossant les propos du Dr Brent Coker du département de management et de marketing de l’université de Melbourne. « Surfer sur le web par plaisir rehausse le niveau de concentration se traduisant par une productivité accrue. » (Coker, 2009 : En ligne) Cela concerne spécifiquement les site de réseautage comme Facebook. Il a décrété le tout dans une recherche universitaire scientifique. Tout cela a bien sûr ses limites. M. Coker soutient que « les gens qui surfent sur le net doivent le faire dans une mesure raisonnable inférieure à 20% de l’ensemble des heures passées au bureau. À l’intérieure de ces limites, la productivité est augmentée de 9%. » (Coker, 2009 : En ligne) L’homme qui a réalisé cette étude sur 300 travailleurs croit que ceux-ci ont besoin de sortir de l’ambiance du bureau pendant quelques instants pour maximiser leur concentration.

«Attention à votre vie privée» lance Christine sur son blog. Sur ce point, je ne peux qu’être en accord avec cette déclaration. Combien de fois plusieurs personnes se sont retrouvées dans l’embarras suite à des déclarations un peu trop croustillantes ou encore des photos qui ne présentaient pas le bon "profil" ? Récemment, on a pu voir une dame faire les manchettes pour le retrait de ses primes d’assurance. Elle devait être en arrêt de travail pour une dépression et des photos ajoutées sur Facebook la montrant passant du bon temps en Floride. Vous pourrez consulter cet exemple plus bas dans ma liste d’exemples. Je suis également d’accord avec Christine, car Facebook ne respecte pas plusieurs critères canadiens de confidentialité. « Informations incomplètes, conservation de renseignements, manque de transparence » sont des éléments qui agaçaient la commissaire Jennifer Studdart, qui a émis un rapport sur Facebook, cet été. Parmi les principales lacunes observées, la commissaire Studdart a noté qu'un utilisateur peut désactiver son compte, mais que Facebook n'explique pas comment le supprimer complètement. L'entreprise garde donc actifs ces renseignements pour une période indéterminée », a souligné Mme Studdart. (Gaudreau, 2009 : En ligne)
Mais si l’on regarde l’envers de la médaille, il faut avouer qu’il est très intéressant pour un employeur de pouvoir détenir ces informations. Cela permet d’avoir un avant-goût de la personne éventuellement embauchée. Vous pourrez consulter mon second exemple pour en apprendre davantage à ce sujet.

Ma collègue de classe affirme également que «le ciblage des profils est très difficile, ce qui est particulièrement problématique pour les entreprises qui désirent faire de la publicité ciblée» (ConseilsMarketing, 2007 : En ligne). Au contraire, Facebook est une plateforme idéale pour une entreprise qui veut cibler certains marchés. Facebook a justement lancé une application qui se destine aux entreprises, Facebook Ads. « Nous allons aider vos marques à faire partie des conversations quotidiennes qui se produisent tous les jours entre les membres », a déclaré le fondateur de Facebook aux représentants de 250 multinationales comme Sony ou Coca/Cola. « Facebook Ads est un nouveau système de placement publicitaire permettant de bombarder les membres du réseau social selon leur profil et leurs actions sur le site. » (Girardeau, 2007 : En ligne). Ceci vient conclure mon argumentaire sur les déclarations de Christine dans son blog et cela explique bien le point de vue des professionnels sur ce que peut avantageusement représenter Facebook pour eux.

Exemples

Une Québécoise de 29 s’est récemment et subitement vue suspendre ses indemnités en raison d’une apparence de plaisir. La compagnie Manuvie a donné comme raison « qu'elle pouvait reprendre le travail à en juger par les photos publiées sur sa page du réseau social Facebook ». (Radio-Canada, 2009 : En ligne) Voir la photo ci-contre. Alors qu’elle se demandait comment l’assureur avait pu avoir accès à ses photographies, les médias ont dévoilé que son employeur avait eu accès à son profil et avait informé l’assureur. « Sur le moment, je suis heureuse, mais avant ou après, j'ai les mêmes problèmes », s’est défendu la dame qui s’était fait recommander par son médecin, de se changer les idées. Elle a interprété cela comme un voyage dans le sud. Qui a raison, l’assurée ou l’assureur, plusieurs experts se sont prononcés, mais l’important reste que Facebook demeure un tant soit peu public et qu’il faille soigner ses interventions.


Au niveau des employeurs, ils sont plusieurs à s’en servir pour recruter. Et pas seulement pour vérifier des individus, mais également pour en rechercher. La firme de consultant Ernst & Young a créé une communauté virtuelle qui compte actuellement 34 530 adeptes. Robert Neel affirme que « vous pouvez rechercher des gens selon leurs qualifications, leur employeur ou leur titre professionnel. Le fait que les utilisateurs de Facebook fournissent beaucoup d'informations personnelles constitue une mine d'or pour les recruteurs. » Même la CIA chercherait ses futurs espions sur Facebook selon la Gazette. (Technaute, 2007 : En ligne) «Plus d'un employeur sur cinq scrute le profil de ses candidats à l'emploi, selon un sondage réalisé auprès de 3169 responsables de l'embauche aux États-Unis par le site de recherche d'emploi CareerBuilder et 34 % ont affirmé avoir rejeté des candidats après les avoir vus sous un nouveau jour dans l'Internet.» (Salvi, 2008 : En ligne)


Pour conclure, je dirais que Facebook gagnerais à être encore plus connu des employeurs. Mais est-ce que la propagation de Facebook dans le domaine de la communication amènera à créer un nouveau code d’éthique? Je ne crois pas, car chacun doit rester maître de ses publications. Cependant, il faut rester aux aguets de ce que nous rendons accessibles à tous. Il s’agirait d’appliquer une certaine autodiscipline pour ne pas nuire à son image personnelle. Au final, je crois par contre qu’autant les employeurs que les particuliers devront retenir que Facebook demeure un outil de réseautage et de plus en plus de divertissement avec toutes les nouvelles applications qui font surface dernièrement.


Arsenault, Christine. 14 octobre 2009. «Tendance "Facebookienne" ?». En ligne. URL : http://christine-changementstechno.blogspot.com/. Consulté le 24 novembre 2009.


Coker, Brent. 2 avril 2009. «Freedom to surf: workers more productive if allowed to use the internet for leisure». In «The University of Melbourne : News». En ligne. URL : http://uninews.unimelb.edu.au/news/5750/search.php?keyword=wilb&publicationType=5&topic=&publication=&volume=&number=&month=&year=2009&Search=Search. Consulté le 26 novembre 2009.


ConseilMarketing.fr. 24 septembre 2007. « Quel usage professionnel pour Facebook ? ». En ligne. URL: http://www.conseilsmarketing.fr/referencement/quel-usage-professionnel-pour-facebook. Consulté le 25 novembre 2009.


Cormier, Bruno. 25 octobre 2007. «Microsoft achète 1,6 % de Facebook : 240 millions de dollars». In PC INpact. En ligne. URL : http://www.pcinpact.com/actu/news/39663-Microsoft-Facebook-achat-parts-240-millions.htm. Consulté le 26 novembre 2009.


Facebook-danger.com. 2009. «Mais qui est donc Mark Zuckerberg fondateur de Facebook». En ligne. URL : http://facebook-danger.com/marc_zuckerberg_facebook.html. Consulté le 6 décembre.


Forbes. 3 mai 2008. «The world’s billionnaire: #785 Mark Zuckerberg». In Forbes.com. En ligne. URL : http://www.forbes.com/lists/2008/10/billionaires08_Mark-Zuckerberg_I9UB.html. Consulté le 27 novembre 2009.


Girardeau, Astide. 2007. «Facebook : réseau publicitaire social». Libération.fr. En ligne. 11 novembre. URL : http://www.ecrans.fr/Facebook-reseau-publicitaire,2166.html. Consulté le 5 décembre 2009.


Gaudreau, Valérie. 2009. «Facebook ne respecte pas la vie privée». Le Soleil. En ligne. 17 juillet 2009. In Cyberpresse. Québec: Gesca. URL : http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/actualites/societe/200907/16/01-884853-facebook-ne-respecte-pas-la-vie-privee.php. Consulté le 5 décembre 2009.


Munger, Michel. 2 décembre 2009. «Vie privée : Facebook dévoilera de nouveaux outils». In Argent. En ligne. URL : http://argent.canoe.ca/lca/affaires/international/archives/2009/12/20091202-113618.html. Consulté le 26 novembre 2009.


Radio-Canada. 23 novembre 2009. «Victime de sa page Facebook». En ligne. URL : http://www.radio-canada.ca/nouvelles/societe/2009/11/22/001-facebook-assurance.shtml. Consulté le 29 novembre.


RTBF. 3 février 2009. «Facebook fête ses 5 ans ce mercredi». En ligne. URL : http://www.rtbf.be/info/societe/internet/facebook-fete-ses-5-ans-76909. Consulté le 6 décembre.


Salvi, Carine. 11 septembre 2008. «Chercheurs d’emploi, attention à votre profil Facebook». En ligne. URL : http://benefice-net.branchez-vous.com/actubn/2008/09/chercheurs_demploi_attention_a.html. Consulté le 29 novembre.


Technaute. 2007. «Facebook: une mine d’or pour les employeurs». In «Cyberpresse». En ligne. 31 août. URL : http://technaute.cyberpresse.ca/nouvelles/200708/31/01-10097-facebook-une-mine-dor-pour-les-employeurs.php. Consulté le 30 novembre 2009.



vendredi 23 octobre 2009

Crise aigüe de WOW

Voici donc ce vidéo qui m'a abasourdi !
Vive les jeux en ligne..
Après ça par exemple qu'on ne vienne pas dire que cela ne chambarde pas les comportements des jeunes. Celui-ci prend d'ailleurs l'allure d'un des monstres dignes de son jeu !

L'explication du vidéo.
Une mère décide de couper l'abbonnement à World of Wacraft à son enfant. Son frère le filme pendant sa crise.


Il ne s'agit pas de rire de cet adolescent, mais surtout de réaliser à quel point ça peut affecter les utilisateurs réguliers.

Il s'agissait donc vraisemblablement d'une drogue en quelque sorte, dans son cas.

lundi 12 octobre 2009

Suis-je aussi intelligent qu'un téléphone ?



Depuis quelques années, un nouveau gadget guide les hommes d’affaires et autres professionnels avertis. Un coup de pouce par ci, un coup de pouce par là, un texto au président-directeur général et un à sa femme pour lui dire qu’il sera en retard de quelques minutes pour le souper. Encore quelques coups de pouce et il prend ses courriels –indésirables parfois- qui l’avisent de sa réunion demain matin avec un collègue détestable.

C’est maintenant tout simple. Il s’agit de la dernière révolution en matière de téléphonie, les téléphones intelligents. Mais avant d’en arriver à ce stade de téléphone, plusieurs compagnies ont mis des années de recherche afin de développer de telles technologies. Voici d’ailleurs un court-métrage qui retrace les différentes évolutions des cellulaires. (TechCrunch, 2008)


Ces derniers ont une particularité qui les rend si populaires, « contrairement aux autres appareils de téléphonie cellulaire, les téléphones intelligents ont des systèmes d'exploitation avancés capables de faire fonctionner des applications. Et ce sont justement les applications qui feront augmenter le nombre d'utilisateurs de téléphones intelligents. » (La Presse Canadienne, 2008 : 4e par.) Ces applications ne sont toutefois pas toujours destinées à un usage professionnel. De plus en plus, on joint l’utile à l’agréable en passant par le divertissement. « Les téléphones intelligents permettent à leurs utilisateurs de naviguer sur Internet, de vérifier leurs courriels, de regarder la télévision et d'écouter de la musique. » (La Presse Canadienne, 2009 : 6e par.) Les GPS, jeux, traducteurs en passant par les analyseurs de carburant sont également au menu pour le consommateur moyen. Donc, si ce genre de téléphones étaient réservés aux professionnels, le grand public y trouve dorénavant son compte. Comme tout bon produit qui se respecte, il existe des différences frappantes entre les diverses marques de fabricants. Originellement destinés aux hommes d’affaires, il existe aujourd’hui plus de compétitions dans ce créneau, mais la lutte devient de plus en plus féroce pour la nouvelle clientèle, soit la génération des 18-24 ans. Le Blackberry est aux professionnels ce que le Iphone est à la nouvelle vague de jeunes acheteurs. (Génération MP3-La musique après le CD, 2009) Aujourd’hui, on retrouve également des marques comme Verizon, Palm, Samsung et HTC pour ne nommer que ceux-là. Les fabricants se font la vie dure, mais il y a aussi les systèmes d’exploitation chez qui la bataille est rude comme le démontre cette image résumant les parts de marchés du second trimestre 2009 aux États-Unis. (Wikipedia, 2008)




Les téléphones intelligents ont plusieurs liens avec la communication publique. Tout d’abord, la plupart des relationnistes, journalistes ou publicitaires ont ce genre de cordes dans leurs arcs. Dans ce domaine, il est devenu indispensable d’être accessible en tout temps, tout en puissant avoir accès à sa boîte courriel qui est tout autant utile que la ligne téléphonique elle-même. Comme la communication s’universalise, elle ne demande pas mieux que des gadgets comme ceux-ci pour élargir ses tentacules. Ce genre de téléphone nous rapproche de plus en plus du « village global » de McLuhan et permet à chacun d’avoir un accès quasi-illimité à la toile. Au niveau médiatique, cela apporte une nouvelle dimension. Tout commence par la publicité et en offrant les nouvelles sur les téléphones intelligents, les annonceurs ont une nouvelle façon de rejoindre une clientèle qui est en perpétuelle course contre la montre. « Dans les pays occidentaux, le tirage des journaux est à la baisse. Aux États-Unis, des journaux prestigieux réduisent leur tirage et leur distribution, émigrent vers Internet ou ferment carrément leurs portes. » (Dubuc, 2009 : 7e par.)


L’entreprise Research In Motion a pour sa part déjà entamé des actions dans ce sens en lançant de nouveaux services mobiles en avril dernier. Une de celle-ci était justement l’application de La Presse Canadienne qui permet de « faire des recherche, sauvegarder et évaluer les articles et photographies proposés par les groupes d'information, ainsi que personnaliser le contenu en fonction de leur code postal […] » (Lasalle, 2009 : 3e par.) Bref, les téléphones intelligents doivent être considérés comme une révolution dans le domaine des télécommunications, mais également dans celui de la communication publique. D’autant plus lorsqu’ils sont jumelés aux « réseaux à haute vitesse […] de troisième génération » (Lasalle, 2008 : 5e par.) Pour les jeunes acheteurs, les applications seront également ce qui les attirera vers ce genre de téléphone, mais certainement pas les mêmes. Dans leur cas, ce sera plutôt les applications de divertissement, mentionnées plus haut, jumelées aux caractéristiques techniques de l’appareil qui permettent de communiquer rapidement. On pense notamment aux claviers qwerty qui accélérèrent les transferts d’information par courriel ou par message texte. Luc Dupont, professeur à l’université d’Ottawa a fourni sa propre explication : « avant on marchait comme ça [en si fixant les deux mains tendues vers l'avant] en étant obsédé par ce qu'on avait dans les mains. C'était un crucifix! Maintenant, c'est la même chose, mais avec un "smartphone". Mes étudiants sortent des cours en "textant" leurs amis : « Dupont est en pause pour dix minutes ! Même chose pour les hommes d'affaires, c'est rendu indispensable. » (Dupont, 2009) Idem pour les professionnels de l’information qui peuvent ajouter des articles ou modifier des nouvelles sur leurs sites via leur téléphone mobile.


Comment juger cet appareil ? Chacun ses goûts et selon le point de vue de l’utilisateur, que ce soit en tant que consommateur du grand public ou encore en tant que professionnel de la communication, les besoins diffèrent

Analysons cet appareil du point de vue de l’opinion publique. D’entrée de jeu, précisons que je serais normalement en possession d’un de ces appareils n’eût été du réseau défaillant de ma région. Il faut dire que le Témiscamingue est tout juste sous le barre des 17 000 habitants avec une superficie de près de 20 000 kilomètres carrés. Rien de trop attirant pour une compagnie de téléphone. Quoi qu’il en soit, j’avais été attiré par ce téléphone pour les qualités techniques qu’il offrait. Il permet un accès pratiquement continuel à Internet. Ils « offrent des possibilités aussi variées que d'émettre les cartes d'embarquement de compagnies aériennes, transiger à la Bourse, jouer à des jeux vidéo, identifier la chanson qu'on entend, ou encore fournir une traduction simultanée. » De plus, les nouveaux appareils permettent de tout gérer à partir du même appareil, que ce soit la musique, les courriels, les messages textes, la téléphonie, et même l’agenda, pour la plupart des modèles.

Ce gadget a bien évolué au fil du temps. Si bien que l’ont doit aujourd’hui le qualifier de véritable outil. Cela diffère bien des premiers téléphones qui étaient ma foi, assez lourds et plutôt dispendieux. Voici une publicité de Radio-Shack que vous avez peut-être déjà regardée. (Daily Motion, 2008)

Celle-ci serait exagérée aujourd’hui, mais met bien en évidence ce qui pourrait restreindre une expansion plus abondante des téléphones intelligents. Dans la majorité des détaillants ou vendeurs des divers appareils, il en coûte au minimum une cinquantaine de dollars par mois. Tout en majorant les coûts des frais d’ouverture de dossier, des frais d’accès mensuel au réseau en plus du téléphone lui-même. Certains peuvent aller jusqu’à 300 dollars et ce, avec un forfait. Sans forfait, les téléphones peuvent être vendues jusqu’à 650 dollars. Donc, en calculant, ça peut équivaloir à un voyage sous les tropiques, ce qui représente beaucoup de sous. Certains seront prêts à se passer de ce genre de semaine. Personnellement, je n’ai jamais eu de cellulaire et je mon choix serait clair si je devais choisir.

Mais je crois qu’il est intéressant de se demander en quoi pourrait se transformer les futurs appareils de communications ? Les ordinateurs sont passés des salles entières de fils aux ordinateurs portables. Qu’en sera-t-il des téléphones portables qui ont muté en téléphones intelligents ? Est-ce que les ordinateurs pourraient être portés à disparaître avec les années ? Étant remplacés par ces petits appareils capable de tout. Je crois que ce n’est pas impossible. Une chose est clairement certaine. L’appareil ne peut être limité que par sa valeur monétaire, car la géopolitique l’avantage présentement. L’information a besoin d’être diffusé partout et de partout, ce qui correspond bien aux capacités des téléphones intelligents.


TechCrunch. 20 mai 2008. « Cool video : The Evolution of mobile phone ». In Crunch Gear. [En ligne]. URL: http://www.crunchgear.com/2008/05/20/cool-video-the-evolution-of-mobile-phones/. Consulté le 14 octobre.



La Presse Canadienne. 2008. Place aux téléphones mobiles. In Le Devoir – LeDevoir.com. 31 décembre 2008. [En ligne] URL: http://www.ledevoir.com/2008/12/31/225365.html

Wikipedia. 2009. «Smartphone». In Wikipedia, The Free Encyclopedia. [En ligne]. URL : http://en.wikipedia.org/wiki/Smartphone. Consulté le 3 octobre 2009


Génération MP3-La musique après le CD. 15 octobre 2009. RIM : Le Storm 2 officiel. [En ligne]. URL : http://www.mobilehub.fr/tag/blackberry/ Consulté le 16 octobre 2009.


Dubuc, Pierre. 2009. Les enjeux du conflit au Journal de Montréal. In Le Devoir – LeDevoir.com. 16 avril 2009. [En ligne]. URL: http://www.ledevoir.com/2009/04/16/245890.html?sendurl=t


Daily Motion. 1 octobre 2008. « Pub Radio Shack telephone portable ». In Daily Motion. [En ligne]. URL: http://www.dailymotion.com/video/x3zt5u_pub-radio-shack-telephone-portable_ads. Copnsulté le 16 octobre 2009.

Lasalle, Luann. 2008. «Le lancement du BlackBerry Bold stimule l'action de RIM». In Branchez-vous, mai. [En ligne]. URL : http://www.matin.qc.ca/articles/20080512133145/lancement_blackberry_bold_stimule_laction_rim.html. Consulté le 3 octobre 2009.


Wikipedia. 2009. «Smartphone». In Wikipedia, The Free Encyclopedia. [En ligne]. URL : http://en.wikipedia.org/wiki/Smartphone. Consulté le 3 octobre 2009.


Dupont, Luc. 2009. « Comment se faire remarquer dans nos communications avec les nouveaux arrivants ». In Colloque sur l’accueil des nouveaux arrivants en Abitibi-Témiscamingue. (28 septembre 2009). Rouyn-Noranda : Centre des Congrès de Rouyn-Noranda.